Hell a 18 ans, vit à Paris Ouest, se défonce à la coke, est grifféede, dépense chaque semaine l'équivalent de votre revenu mensuel, baise comme vous faites vos courses. Sans oublier l'essentiel : elle vous méprise profondément...
Jusqu'au soir où elle tombe amoureuse de son double masculin, séducteur comme elle, et comme elle désabusé. Ensemble, coupé du monde, dans un corps à corps passionnel, ils s'affranchissent du malaise qu'ils partagent. Mais les démons sont toujours là, qui veillent dans la nuit blanche de ces chasseurs de plaisir. de la tete aux pieds, ne fréquente que des filles et des fils
« Il bande l'imbécile. Je l'enfourche d'un seul cou, les jambes de part et d'autre du fauteuil, je veux dominer. Je ramasse la chemise qui traine par terre je fais semblant de jouer avec et je lui met sur la tête. je ne veux pas subir la vision apocaliptique de ce pitoyable rictus de jouissance, de ces yeux exorbités, de cette bouche béante. je vais et je viens, c'est moi qui fais tout le boulot. je dégage ses mains qui tentent d'explorer mon coprs, qui caressent mes cheveux, et je les maintiens derrière le dossier du fauteuil. je ne veux que sa bite. Ce n'est pas assez sale. J'ai besoin de me souiller, de me faire mal, de me blesser de manière irréversible. Je lui demande de me faire ce qu'il fait a ses petits copains du Queen. Je me retourne, mes cheveux se détachent et roulent sur mes reins trempés de sueur, pendant qu'il déflore brutalement tout ce qu'il restait de vierge en moi. »
« Ce qu'on nomme amour n'est que l'alibi rassurant de l'union d'un pervers et d'une pute, que le voile rose qui couvre la face effrayante de l'inéluctable Solitude. L'amour c'est tout ce qu'on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence de Beau, de Bien du Vrai, qui refaconne votre sale gueule, qui sublime votre existence mesquine. »